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INFO EUROPE 1- Nanterre : le préfet Brugère saisit la justice après une délibération du conseil municipal permettant l’extension d’une mosquée

Jean-Baptiste Marty . 1 min
La préfecture des Hauts-de-Seine. (Illustration)
La préfecture des Hauts-de-Seine. (Illustration) © JACQUES DEMARTHON / AFP

Le préfet des Hauts-de-Seine Alexandre Brugère attaque une décision de justice du conseil municipal de Nanterre, par laquelle l’institut Ibn Badis, établissement connu pour son enseignement problématique de l’islam radical, pourrait s’agrandir, et acheter de nouveaux locaux.

C’est un projet d’extension qui ne passe pas. À Nanterre, l’institut Ibn Badis, qui regroupe une mosquée, une école privée et un institut d’enseignement, lorgne sur les bâtiments de la parcelle voisine, anciennement occupée par l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA), pour faire aboutir son projet d’extension.

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Face à l’afflux de fidèles, l’établissement religieux espère ainsi doubler sa capacité d’accueil, la faisant passer de 1.500 à 3.000 personnes et faisant ainsi de l’établissement religieux l’un des plus importants des Hauts-de-Seine.

Le conseil municipal de Nanterre a adopté le 9 décembre une délibération de déclassement de cette parcelle, sortant les bâtiments du domaine public pour permettre leur rachat par l’institut musulman.

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Un Institut qui fait polémique

Reste que cette décision du conseil municipal pose question, au vu du profil de cet institut : dirigé par Rachid Abdouni, connu pour son attitude prosélyte, ses propos contre la République ou la préfecture très relayés sur les réseaux sociaux, cet établissement est placé sous haute surveillance depuis plusieurs années.

Ainsi, deux missions de l’Éducation nationale avaient relevé des problèmes dans la manière d’enseigner les savoirs fondamentaux dès 2016, et une nouvelle mission en 2023 avait dénoncé un manque "d’esprit critique".

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Face à la délibération, le préfet Brugère saisit la justice

Autant de motifs d’alerte qui auraient poussé le préfet des Hauts-de-Seine Alexandre Brugère à saisir la justice, pour empêcher que la parcelle voisine sorte du domaine public, au profil de la mosquée de l’avenue Clémenceau.

Le préfet aurait par ailleurs déjà donné l’alerte plusieurs fois, et proposé un projet alternatif, pour endiguer le système des prières de rues, argument brandi par l’imam pour demander l’augmentation de la surface de l’Institut Ibn Badis.