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Quatre hommes jugés à Paris en juillet après une plainte de Brigitte Macron pour un cyberharcèlement sexiste

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP . 2 min
 Quatre hommes jugés à Paris en juillet après une plainte de Brigitte Macron pour un cyberharcèlement sexiste.
Quatre hommes jugés à Paris en juillet après une plainte de Brigitte Macron pour un cyberharcèlement sexiste. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Brigitte Macron a déposé plainte en août pour cyberharcèlement sexiste. Quatre hommes vont être jugés le 10 juillet prochain devant le tribunal correctionnel de Paris, en plus des deux femmes qui ont été condamnées en septembre à Paris pour diffamation.

Quatre hommes seront jugés le 10 juillet 2025 par le tribunal correctionnel de Paris, soupçonnés d'avoir cyberharcelé de manière sexiste la Première dame Brigitte Macron qui a déposé plainte en août, a indiqué le parquet de Paris jeudi, sollicité par l'AFP.

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Ce procès concernera "de nombreux propos malveillants portant sur le genre, la sexualité de Brigitte Macron ainsi que la différence d'âge avec son conjoint (Emmanuel Macron) selon un angle l'assimilant à la pédophilie", souligne le ministère public.

Deux ans d'emprisonnement encourus 

Parmi les personnes citées à comparaître figure le publicitaire Aurélien Poirson-Atlan, connu et suivi sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de "Zoé Sagan", objet de plusieurs plaintes et souvent présenté comme lié aux sphères complotistes.

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"Le 27 août, Brigitte Macron a déposé plainte pour cyberharcèlement, un délit faisant encourir 2 ans d'emprisonnement. Une enquête confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) a été ouverte" pour cyberharcèlement et provocation à commettre une infraction, a précisé le ministère public.

Outre M. Poirson-Atlan, trois autres personnes ont été interpellées mardi et seront jugés le 10 juillet 2025 pour cyberharcèlement, a encore indiqué le parquet : Jean-Luc M. (né en 1960 et demeurant en Saône-et-Loire), Bertrand S. (né en 1969, demeurant à Paris), Jean-Christophe D. (né en 1971, demeurant en Seine-et-Marne) et Aurélien P. (né en 1984, demeurant dans les Bouches-du-Rhône).

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Le caractère éventuellement sexiste du cyberharcèlement allégué ne constitue pas une circonstance aggravante de celui-ci.

Un "téléguidage politique"

Mercredi, Maître Juan Branco, avocat d'Aurélien Poirson-Atlan, avait dénoncé dans un message à l'AFP l'arrestation de son client et le "téléguidage politique désormais évident" du parquet de Paris.

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"Les infractions de presse ne doivent faire l'objet de contraintes de corps", avait-il ajouté, dénonçant ainsi le placement en garde à vue de M. Poirson-Atlan.

Parmi les messages objets de ce procès futur, une infox resurgissant régulièrement sur les réseaux sociaux depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n'aurait jamais existé, mais que son frère Jean-Michel aurait pris cette identité après avoir changé de sexe.

Condamnations pour "mensonge d'Etat"

Deux femmes, ayant participé devant et derrière le micro à un entretien sur ce sujet diffusé sur YouTube en 2021 et devenu viral, ont déjà été condamnées en septembre à Paris pour diffamation pour avoir propagé ce prétendu "mensonge d'Etat".

La fausse information avait connu un écho plus important après la vidéo YouTube, s'exportant même à l'international - notamment et encore récemment aux Etats-Unis, où elle est devenue virale à l'extrême droite, en pleine campagne présidentielle.