C'est l'objectif qui a été confirmé jeudi par Jean-Marc Ayrault. Harlem Désir, patron par intérim du PS, a assuré lundi que les 3% de déficits publics visés par la France pour 2013 n'étaient pas "un chiffre tabou" et que l'année à laquelle ce taux pouvait être atteint n'était pas "essentielle".
Interrogé par RTL sur la manifestation de la veille contre le traité budgétaire européen, au cours de laquelle cet objectif des 3% a été dénoncé, l'eurodéputé a répondu : "il n'y a pas de tabou sur un chiffre. Il y a une nécessité: mener une guerre contre" le "surendettement totalement irresponsable mené en particulier pendant les années Sarkozy-Fillon".
Ce qu'il y a derrière la maîtrise de la dette, c'est "notre souveraineté et "le financement de notre modèle social", a déclaré le futur Premier secrétaire.