Le directeur général des Finances publiques a défendu mardi sa gestion "rigoureuse" de l'affaire Cahuzac, démentant avoir cédé à la moindre pression politique pour tenter de sauver l'ancien ministre du Budget. "J'ai revu chaque étape et aujourd'hui je souhaite le dire sous serment, oui, je considère que dans ce dossier difficile qui mettait directement en cause son patron, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) a été extrêmement rigoureuse, a été certes discrète, et c'est son devoir, mais particulièrement proactive", a déclaré Bruno Bezard, auditionné mardi à l'Assemblée nationale par la commission d'enquête sur l'action du gouvernement et des services de l'Etat dans cette affaire.