A l'Elysée, on respire un peu. En plein Closergate, la conférence de presse de François Hollande s'annonçait périlleuse. Depuis les révélations du magazine Closer sur une liaison présumée avec la comédienne Julie Gayet, l'entourage du président voulait "déminer" la situation et surtout, la clarifier. Mission remplie, selon les conseillers de l'Elysée. "Il s’en est bien sorti", estime l'un des proches. "Maintenant il faut qu’il aille très vite pour ne pas gâcher ses annonces politiques en donnant le sentiment d’être indécis dans sa vie privée", ajoute-t-il. "Si on ne règle pas très vite cette affaire, on va avoir forcément droit à une polémique sur le statut de la Première dame", s'inquiète un autre.
Clarification. Comme l'avait laissé entendre son entourage ces derniers jours, le président a bien annoncé "une clarification" de la situation de son couple avant sa visite d'Etat aux Etats-Unis, le 11 février. "J’ai un principe, que les affaires privées se traitent en privé. Ce n’est donc ni le lieu ni le moment de le faire. Je répondrai aux questions avant le rendez-vous que vous avez fixé", a promis François Hollande. Le chef de l'Etat pouvait de toute façon difficilement apporter une réponse, étant donné que Valérie Trierweiler est toujours hospitalisée.
Le déplacement aux Etats-Unis déjà en préparation. En promettant des explications avant son voyage à Washington, François Hollande a, en réalité, choisi d'aller vite puisque ce déplacement aux Etats-Unis est prévu dans moins d'un mois. Dès la semaine prochaine, une équipe de l’Elysée sera sur place pour préparer ce voyage d'Etat. Les questions protocolaires seront évidemment abordées avec la question de savoir si un programme spécifique est prévu pour les Premières dames ou pas. Manière donc d'apporter des clarifications sur le "dossier" Valérie Trierweiler.