Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, actuellement en visite en Tunisie, s'est confié dimanche sur Europe 1. Coutumier des séjours en Tunisie, il s'est réjoui de "voir les mêmes personnes à l’aise dans leur pays (...) parce qu’elles sont libres". Le socialiste a annoncé que la mairie de Paris allait "aider" les Tunisiens lors de leurs prochaines élections, notamment en stimulant le tourisme. Il désire aussi fonder des "passerelles entre les universités françaises et tunisiennes."
Concernant la polémique entourant le manque de "politesse" du nouvel ambassadeur de France à Tunis, Boris Boillon, Bertrand Delanoë a déclaré souhaiter "que la diplomatie française soit inspirée par les valeurs françaises de démocratie, des droits de l'Homme."
L'élu a par ailleurs rendu hommage à son ami Mohamed Charfi, un universitaire décédé en 2008, auteur de Mon combat pour les lumières, un ouvrage que Bertrand Delanoë avait préfacé. "Il fallait le faire vivre, lui qui avait été un opposant intelligent, efficace", a-t-il salué, expliquant qu'il avait rencontré la famille de Mohamed Charfi, avec beaucoup d'émotion.