Besoin d’un brief sur la journée politique ? Europe1.fr vous propose un résumé de ce qui s’est passé aujourd’hui, en 3 minutes chrono’.
ILS L'ONT FAIT
# La polémique du jour : Morano
L'humoriste Gérald Dahan a piégé vendredi l'ex-ministre UMP Nadine Morano sur l'antenne de Sud Radio en se faisant passer pour Louis Aliot, le numéro 2 du Front national.
L'ex-ministre de Nicolas Sarkozy déclare notamment reconnaître "beaucoup de talents à Marine Le Pen" et tient des propos virulents sur la gauche. Quelques heures après la polémique, l'ex-Premier ministre François Fillon désavoue Nadine Morano sur Twitter : elle "aurait dû raccrocher tout de suite car on ne parle pas aux dirigeants du FN".
# Le coup de gueule du jour : "des méthodes de voyou"
Ségolène Royal, candidate aux législatives en Charente-Maritime, dénonce "des méthodes de voyou" en visant son adversaire, Olivier Falorni. La socialiste a retrouvé jeudi soir sur la porte de son domicile une affiche de campagne de son rival.
© CAPTURE ECRAN SUD OUEST
"C'est une intrusion intolérable sur un domicile privé, c'est une menace (...) Tous les habitants et riverains étaient très choqués, parce que ce sont des méthodes de voyou", s'indigne la présidente de Poitou-Charentes, qui a décidé de porter plainte.
# La video du jour : "ne me tweete pas"
Dans le dailyElle, la journaliste Sophie Fontanel s'est amusée autour du "Tweetgate" en fabriquant pour François Hollande une chanson qu'il pourrait fredonner à Valérie Trierweiler.
# Le chiffre du jour : 36,5%
La candidate du Front national Marion Maréchal-Le Pen l'emporterait d'une courte tête sur le député UMP Jean-Michel Ferrand dans la 3e circonscription du Vaucluse, selon un sondage BVA pour le Dauphiné Libéré et Vaucluse Matin. La petite fille de Jean-Marie Le Pen obtiendrait 36,5% des voix contre 34,5% pour le sortant.
ILS L'ONT DIT
# La phrase du jour : "Twitter rend fou"
Sur Europe 1, Henri Guaino donne son sentiment sur le site de micro-blogging après la polémique autour de la sortie de Valérie Trierweiler.
Résultat des courses : "Twitter, ça rend fou, surtout pour les hommes publics", estime l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy.
# La décision du jour : le chef de l'Etat peut être partie civile
Oui, le président de la République peut agir en justice en tant que victime pendant son mandat, même s'il nomme les magistrats et bénéficie pour sa personne d'une immunité pénale, a jugé vendredi la Cour de cassation. Les magistrats ont donc donné raison à Nicolas Sarkozy. En 2008, l'ancien président de la République avait été la cible d'une banale escroquerie bancaire.