Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.
Ce jeudi, les interrogations sur l'enquête et les derniers évènements à Toulouse se multiplient. Les derniers propos de Claude Guéant sèment le doute. Sur RTL, le Ministre de l’Intérieur - toujours à Toulouse - a reconnu ne pas savoir si Mohamed Merah est toujours vivant. Dans une "logique de rupture", le forcené "a déclaré qu'il voulait mourir les armes à la main". Sans nouvelles de lui depuis hier soir, le ministre s'interroge sur des coups de feu entendus cette nuit. Il a néanmoins rappellé que tout est fait pour le prendre vivant.
Au-delà du dénouement, c'est sur la chronologie de l’enquête que Laurent Fabius s'interroge. La police connaissait-elle le parcours politique et le profil psychologique du tueur ? Si c'est le cas, pourquoi n'a-t-il pas été interpellé plus tôt ? Sur France 2, l'ancien Premier ministre a dit ignorer s'il s'agissait d'un membre d'Al Qaeda. Il a néanmoins pointé son "pedigree redoutable".
Dans le camp de l'UMP, la réponse ne s'est pas faite attendre. Interrogé par Jean-Pierre Elkabbach, Alain Juppé s'est voulu rassurant : les Français partis se former en Afghanistan sont recensés. Le ministre des Affaires étrangères n'a cependant pas totalement écarté l'idée d'une "faille".
Et les propos de Jean-François Copé dans le Figaro de ce jeudi agacent passablement le camps socialiste. Le patron de l'UMP l'accuse d’ambiguité permanente sur les questions de sécurité et surtout il “invite François Hollande à garder la dignité qui convient” en cette période d’union nationale. Pierre Moscovici est monté au créneau pour défendre le candidat PS. En fait, il ne comprend pas ce que Jean-François Copé lui reproche. Il dénonce une "manoeuvre politique".
Ce jeudi, la campagne reprend de plus belle.
"Il n'y a eu aucun contact, aucune manifestation de sa part" (Claude Guéant) :