La commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Cahuzac a mis sur le gril Pierre Moscovici, soupçonné par certains députés d'avoir cherché à blanchir l'ex-ministre du Budget à propos de son compte caché à l'étranger. Le ministre de l'Economie s'est vu reprocher d'avoir déclenché auprès de la Suisse une demande d'entraide fiscale à la fois intempestive et trop restrictive. "Il n'y a aucune volonté de sauver un quelconque soldat Cahuzac", a-t-il dit, affirmant ne pas accepter de telles allégations mettant en cause son honneur. "Il ne s'agissait en rien de parasiter, d'influencer ou de court-circuiter le travail de la justice", a-t-il ajouté, soulignant qu'aucun texte n'interdisait au fisc de poursuivre son travail pendant une enquête préliminaire.