L'UMP achève sa campagne des cantonales dans la crainte persistante d'une forte poussée des candidats du Front national. Mais une crainte qui a permis finalement aux dirigeants de l'UMP de resserrer les rangs mercredi matin au cours du bureau politique du parti et dont Nathalie Kosciusko-Morizet a fait les frais, selon les informations d'Europe 1. Devant la direction de l'UMP, la ministre de l'Ecologie s'est fait conspuer quand elle a réaffirmé, qu'en son âme et conscience, elle voterait socialiste au second tour en cas de duel FN/PS.
Il a fallu l'intervention du Premier ministre pour faire cesser le vacarme. François Fillon, qui a fait (lui) presque l'unanimité, en rappelant la position de Nicolas Sarkozy : "ni alliance avec le FN, ni front républicain avec les socialistes.