L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin (RS) a jugé mardi que le gouvernement était "dans le déni" concernant les questions de sécurité nucléaire en France, face à la catastrophe au Japon. "Le gouvernement a réagi comme souvent les gouvernements, c'est-à-dire qu'il est dans le déni", a déclaré Dominique de Villepin sur France 2. Il faut "une analyse et une évaluation de la sécurité de nos centrales qui, à mon sens, n'est pas suffisamment complète et qui doit être renouvelée à la lumière de ce qui vient de se passer au Japon", a préconisé le président fondateur de République solidaire, comme l'a fait la première secrétaire du PS, Martine Aubry.
"Faisons en sorte d'élever nos seuils de protection, d'élever les garanties qui sont demandées pour véritablement prendre en compte tous les risques possibles", a-t-il demandé. L'ancien chef du gouvernement a notamment proposé l'organisation d'une conférence internationale sur la sécurité nucléaire à Paris et le lancement d'un "Grenelle de l'énergie" permettant de "mettre sur la table tous les éléments de notre politique énergétique".