Les clichés ont été publiés vendredi par le magazine Voici. On y voit pour la première fois François Hollande et l'actrice Julie Gayet, ensemble, à l'Elysée. De nouvelles révélations auxquelles le chef de l'Etat ne compte pas réagir : selon les informations d'Europe 1, il a décidé de ne pas porter plainte.
Il ne veut pas "deux poids, deux mesures". Et si François Hollande n'attaque pas Voici en justice pour atteinte à la vie privée, c'est parce qu'il bénéficie lui-même d'une immunité, qui empêche de le poursuivre. Un argument que le président avait déjà avancé en janvier, après la révélation par le magazine Closer de sa relation avec Julie Gayet. "Je suis protégé par une immunité, et vous le savez, c'est-à-dire qu'on ne peut pas m'attaquer. Puis-je attaquer les autres ?", avait-il déclaré lors d'une conférence de presse. "Si je me retiens, c’est que je ne veux pas qu’il y ait deux poids, deux mesures". François Hollande se démarquait ainsi de son prédécesseur Nicolas Sarkozy qui, à plusieurs reprises durant son mandat, avait attaqué la presse en justice pour atteinte à la vie privée.
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Fatalisme. A l'Elysée, on ajoute cependant que rien n'empêche "l'autre personne" sur la photo, c'est-à-dire Julie Gayet, de saisir la justice. Même si, en réalité, il règne au palais un certain fatalisme sur ce sujet délicat. Le président lui-même l'a confié à un proche : "il n'y a plus de vie privée".
Le mystère est entier sur leur provenance ? Les photos publiées vendredi n'ont "pas été prises de l'intérieur" du palais de l'Elysée "ni par un drone", a assuré vendredi matin sur Europe 1 la rédactrice en chef de Voici, Marion Alombert, refusant de lever le voile sur les coulisses de ce scoop. "Elles ont été prises par un photographe, par un paparazzi, mais je ne peux pas vous en dire plus que ça", a répondu dans un sourire la rédactrice en chef à Jean-Marc Morandini, refusant tout précision supplémentaire.
Pour un proche du président, cependant, l'hypothèse la plus probable est qu'elles aient été prises depuis l'enceinte même du palais. Des membres du personnel ou des visiteurs seraient-ils en cause ? Impossible de savoir, mais à l'Elysée, on est bien conscient qu'avec les téléphones portables, ce genre de paparazzade est quasiment à la portée de tout le monde.
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