L’information. Et si Nicolas Sarkozy devenait un businessman à la solde du Qatar ? C’est l’hypothèse avancée samedi par le Financial Times. Selon le quotidien britannique, l’ancien président aurait en effet été contacté par le Qatar, qui lui proposerait la direction d’un fonds de 500 millions d’euros destinés à des investissements en Espagne, au Maroc et au Brésil.
Gagner beaucoup d’argent… Si Nicolas Sarkozy accepte la proposition qatarie, il n’aurait pas de rôle opérationnel mais serait plutôt une sorte d'ambassadeur, de pourvoyeur de bonnes affaires grâce à son réseau. Contacté par Europe 1, son entourage ne dément pas l’existence d’une telle proposition. La stratégie est autre : banaliser l’information en assurant que l’ancien président ploie sous les propositions. L’idée de gagner beaucoup d’argent – une envie qui le tiraille depuis longtemps et qu’il n’a jamais caché – fait son chemin. Mais pour l’heure, son entourage admet juste qu’ "il réfléchit."
… ou revenir en politique ? Si Nicolas Sarkozy accepte l’offre qui lui est faite, il pourrait alors dire adieu à sa carrière politique. Y est-il prêt ? Sa vrai-fausse interview dans Valeurs actuelles, la semaine dernière, a donné du grain à moudre à ceux qui rêvent de son retour. Lui dit qu’il ne reviendra que s’il y est "obligé", "par devoir", mais que "franchement, non" il n’en a pas vraiment envie.
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Toujours populaire parmi les militants de l’UMP, l’ancien chef de l’Etat - qui pense être le seul à droite à pouvoir reconquérir l’Elysée - se retrouve donc à la croisée des chemins : faire de l’argent ou continuer à donner de grandes conférences internationale tout en distillant ici ou là - et en grande partie grâce à ses proches -, quelques confidences sur la scène politique française.