Nicolas Sarkozy s'en est pris mardi à la CGT, qui a empêché la parution du quotidien Ouest-France en Loire-Atlantique, le jour où celui-ci consacrait une interview au chef de l'Etat. Le syndicat a officiellement appelé le 13 mars à voter contre Nicolas Sarkozy, dont le maintien au pouvoir, estime-t-il, "ouvrirait à coup sûr une nouvelle séquence de lourds reculs sociaux".
"J'ai un message pour les permanents de la CGT, qui ont scandaleusement empêché la diffusion d'Ouest-France, qui avait commis un crime : prendre une interview que je leur ai donnée », a lancé l'actuel chef de l'Etat devant 8.000 sympathisants lors d'un meeting au Zénith de Nantes.
"Voilà la conception de la démocratie par les permanents de la CGT!", a-t-il clamé. "Honte sur les gens qui se comportent de cette nature!" "Je leur dis : faut-il que vous ayiez peur pour nous empêcher de parler, mais vous n'y arriverez pas ! S'il faut revenir et redonner un entretien à Ouest-France, je suis candidat pour défendre la liberté de la presse dans notre pays", a ajouté le président-candidat.