LA RÉACTION. Après la défaite des socialistes lors des sénatoriales de dimanche, Jean-Pierre Bel, président sortant de la chambre haute, relativise les résultats défavorables pour sa famille politique. L'homme politique, qui ne s'est pas présenté à sa réélection, reprend le mot d'ordre du PS en affirmant que ce résultat était "contenu dans le résultat des élections municipales".
"Nous sommes dans un mouvement attendu, même s'il est moins fort" que prévu, commente Jean-Pierre Bel en exclusivité pour Europe 1. Le président sortant du Sénat rappelle que la gauche a perdu 180 villes et "cela a des répercussions". Il concède un contexte difficile pour une campagne électorale : "Ce n'est pas le meilleur moment pour faire campagne". A savoir si ce re-basculement du Sénat est un traumatisme pour la gauche ? "Non", répond Jean-Pierre Bel.
Sur l'entrée du FN au palais du Luxembourg, Jean-Pierre Bel s'est dit "très triste de cette nouvelle". Il analyse cet événement comme une suite d'un mouvement amorcé lors des dernières élections avec "un certain nombre de citoyens décomplexés à voter FN et c'est ce qui s'est produit sur les grands électeurs", estime le sénateur.
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