Le ministre UMP Laurent Wauquiez a mis en garde jeudi contre ce qu'il a appelé "Hollanchon", résultat d'une "greffe" entre François Hollande et Jean-Luc Mélenchon qui, selon lui, représente pour les électeurs centristes "un repoussoir absolu, un cauchemar".
Cette "greffe" entre le candidat socialiste et celui du Front de gauche a produit une "espèce d'animal hybride que personnellement j'appelle Hollanchon, avec un assemblage d'idées hétéroclites, de valeurs très bizarres et qui font un peu peur", s'est gaussé le ministre de l'Enseignement supérieur au Talk Orange-Le Figaro.
Et pourtant, a-t-il relevé, au début de la campagne, il y avait François Hollande, présenté comme "une espèce de maître patelin", et Jean-Luc Mélenchon, "Ivan le Rouge". "Au début d'ailleurs, François Hollande nous avait dit: moi dans mon programme, je ne toucherai à rien, je ne lâcherai rien, je ne bougerai sur rien", a-t-il ajouté.
"Et puis petit à petit", a poursuivi le ministre, "on voit qu'au contraire, il (François Hollande) dit à Mélenchon: nous avons la même conception de l'Europe, il dit: mais sur le Smic on peut faire la même chose en smicardisant toute la société française".