François Fillon continue sa campagne intensive. Il sera jeudi soir à Toulouse et vendredi à Montpellier. Mercredi, le candidat de la droite était à Lyon, dans la région de Laurent Wauquiez. Pour l'occasion, François Fillon a préféré défendre son projet plutôt que d’attaquer ses adversaires.
Conquérir les classes moyennes. Exception faite de quelques allusions, François Fillon n’a, pour une fois, cité nommément aucun de ses concurrents dans la course à l'Elysée. Lors de son meeting, le député de Paris n’avait qu’une cible, une cible électorale à conquérir : les classes moyennes. "Les classes moyennes ont été les premières victimes du laxisme budgétaire et de l’absence de réforme. Je suis l’interprète de ces classes moyennes, je suis leur candidat […]. Je suis celui qui a le bon sens de vouloir valoriser le travail, l’autorité, la transmission de notre héritage culturel qui fonde notre maison commune : la France", a fait valoir le candidat.
Alléger les charges. Les classes moyennes, selon lui, sont "la colonne vertébrale de la France". Alors François Fillon déroule son programme pour les séduire, et leur promet notamment d’avantage de pouvoir d’achat. "Je veux alléger les charges qui amputent les salaires, pour qu’un même travail rapporte plus à la fin du mois."
Un discours qui n’a pas déplu à Laurent Wauquiez, dont c’était l’anniversaire mercredi. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes était ravi de voir que son positionnement en faveur des classes moyennes infuse dans le discours du candidat à l’approche du premier tour.