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Jacques Serais // Crédit photo : Ludovic MARIN / POOL / AFP , modifié à
Le président de la République Emmanuel Macron était en déplacement dans le Vaucluse ce vendredi pour défendre sa réforme souhaitée des lycées professionnels. Pendant plus d'une heure, le chef de l'État a été confronté aux interrogations des professeurs, sans pour autant oublier l'actualité.

C'était un vendredi de prérentrée pour Emmanuel Macron. En déplacement à Orange dans le Vaucluse, le chef de l'État est venu défendre sa réforme du lycée professionnel. Car Emmanuel Macron veut faire de la transformation des lycées professionnels une grande cause nationale. "Quand on regarde vraiment ce qu'il se passe, la situation est inacceptable parce que c'est celle au fond de l'assignation à résidence de beaucoup d'injustices et de déterminisme familiaux", a-t-il notamment expliqué devant les professeurs. 

"Plus un seul enseignant à moins de 2.000 euros"

Au total, il y aura eu plus d'une heure d'échange dans un atelier de carrosserie. Sur la table : le sujet des cours bien sûr, mais aussi celui des salaires des enseignants : "On paye mal les professeurs en France et c'est source de frustration", interpelle ainsi une femme pendant l'échange. 

"Au moment où je vous parle, il n'y a plus un seul enseignant qui est à moins de 2.000 euros", rétorque Emmanuel Macron. Et "les enseignants ont 125 euros d'augmentation en moyenne en plus par mois", ajoute le ministre de l'Éducation, Gabriel Attal. 

Une transformation des emplois du temps

Sur la question des emplois du temps, le chef de l'État préfère défendre l'autonomie des lycées : "Avec justement cette transformation, vous allez avoir la possibilité, si vous considérez que les élèves en ont besoin, de dégager plus d'heures, de les prendre en plus petit groupe sur les enseignements généraux", souligne-t-il.

Mais une actualité peut en cacher une autre : si la lumière était sur la réforme du lycée professionnel, le chef de l'État a néanmoins rappeler que l'interdiction des Abayas à l'école aura lieu dès lundi. "Nous ne laisserons rien passer", a-t-il souligné.