À trois mois du premier tour de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon oscille entre 10% et 13% d'intentions de vote dans les sondages. Le candidat à la présidentielle sous l'étiquette de La France insoumise est en pleine campagne avec son programme "L'union populaire pour l'avenir en commun". Interrogé au micro d'Europe 1 ce dimanche, le député du Nord Adrien Quatennens a livré ses perspectives encourageantes sur la validation de la candidature de Jean-Luc Mélenchon. "On arrive doucement aux 400 promesses de parrainages et je ne vous cache pas que c'est compliqué", a révélé Adrien Quatennens à notre micro.
"On a des maires qui ont un pouvoir qu'ils n'ont pas demandé, mais dont les candidats ont besoin. Et il faut lancer cet appel solennel et rappeler aux élus qui nous écouteraient que parrainer un candidat à l'élection présidentielle ne signifie en aucun cas le soutenir politiquement."
Le "couperet" des 500 signatures
Le député a plaidé pour l'anonymat des parrainages. "Je veux être très clair là-dessus", a-t-il surenchéri. "Il y a des maires de la droite républicaine qui nous parrainent et je les en remercie parce que, en effet, il y a ce couperet des 500 signatures. Je crois qu'on aurait besoin, par exemple, de réinstaurer l'anonymat puisque dans plein de conseils municipaux, les élus se disent 'J'ai peur que mon parrainage soit pris pour un soutien politique'. Évidemment que ça ne l'est pas. Sinon, il nous faudrait un système comme celui que nous avons proposé, avec des parrainages citoyens."
Si des élus ont signé une tribune pour une union de la gauche, Jean-Luc Mélenchon, lui, souhaite faire cavalier seul, affirmant par ailleurs être certain d'accéder au second tour.