Le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler a déclaré jeudi devant la commission d'enquête du Sénat que la suspension d'Alexandre Benalla prononcée après le 1er mai pouvait "apparaître insuffisante", mais qu'elle était "proportionnée" lorsqu'elle a été prise au "regard des éléments connus le 2 mai".
"Pas de police parallèle". "Je maintiens qu'à la lumière des faits connus depuis lors, la sanction peut apparaître insuffisante, mais que symétriquement, au regard des éléments connus le 2 mai, la sanction était proportionnée", a déclaré Alexis Kohler devant les sénateurs. Il a par ailleurs assuré qu'"il n'existe pas de police parallèle à l'Elysée". "Nous n'employons pas de vigiles privés pour protéger le chef de l'Etat", et "M. Benalla n'a jamais été en charge de la protection de la présidence de la République".
Macron assume la sanction. Mercredi, Emmanuel Macron a estimé face à la presse que la sanction infligée à Alexandre Benalla pour avoir malmené et frappé deux personnes en marge de la manifestation du 1er-mai était "proportionnée". "Sinon je leur aurais demandé d'en prendre une autre", a ajouté Emmanuel Macron en référence aux responsables de son cabinet qui lui ont proposé la sanction.
Mis en examen. Alexandre Benalla, de même qu'un employé de La République en marche (LREM), Vincent Crase, ont depuis été mis en examen, notamment pour "violences en réunion", après la révélation d'une vidéo du 1er mai par le journal Le Monde.