Élisabeth Borne a jugé mardi "extrêmement choquant" le tweet de Jean-Luc Mélenchon dimanche en soutien à Adrien Quatennens qui a reconnu des violences conjugales, y voyant "quelqu'un qui banalise les violences intra-familiales". "C'est évidemment extrêmement choquant d'avoir quelqu'un qui banalise les violences intra-familiales", a déclaré la Première ministre, interrogée sur la réaction de Jean-Luc Mélenchon en marge d'un point presse sur le 2e plan vélo dans la cour de Matignon. On "n'est pas à une outrance près, on va dire", a-t-elle ajouté, sans commenter davantage.
Le parquet a ouvert une enquête contre Quatennens
Figure de la jeune garde de La France insoumise (LFI), le député Adrien Quatennens, sous le coup d'une enquête après une main courante déposée sur des violences conjugales, a annoncé dimanche qu'il se mettait "en retrait de sa fonction de coordinateur" du mouvement, reconnaissant des violences envers son épouse.
>> LIRE AUSSI - La gauche divisée face au cas Adrien Quatennens
Rétropédalage de Mélenchon
Dans un premier temps, le leader des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé dans un tweet "la malveillance policière, le voyeurisme médiatique, les réseaux sociaux". Il a salué en revanche la "dignité" et le "courage" d'Adrien Quatennens, lui redisant sa "confiance" et son "affection", suscitant de vives critiques, y compris en interne.
Quelques heures plus tard, l'ancien candidat à la présidentielle a essayé de corriger le tir : "Une gifle est inacceptable dans tous les cas. Adrien l'assume. C'est bien".