Comment l'exécutif va-t-il réagir à la condamnation, lundi, en première instance, de Nicolas Sarkozy à trois ans de prison dans l'affaire dite des "écoutes" ? Gérald Darmanin, en déplacement à Marseille, a été le premier des ministres à s'exprimer sur la première condamnation d'un ancien président de la Ve République à de la prison ferme, une décision dont il va faire appel. Le ministre de l'Intérieur, qui fut l'un des très proches de l'ex-chef de l'État, a apporté son "soutien amical" à celui dont il a dirigé la campagne des primaires de la droite, à l'automne 2016.
"Chacun sait l'affection et le respect que j'ai pour Nicolas Sarkozy, qui a été un grand président de la République et qui, en ces moments difficiles, a évidemment mon soutien, mon soutien amical. Je n'oublie pas tout ce qu'il a apporté à notre pays", a affirmé le ministre de l'Intérieur depuis Marseille, où il était en déplacement.
Sarkozy, un "homme honnête" selon Darmanin
"Je ne commente pas les décisions de justice, et je peux vous redire tout le respect et l'affection que j'ai pour le président Sarkozy", a également indiqué Gérald Darmanin lors d'un point de presse, lundi, en fin d'après-midi.
En décembre dernier, l'actuel ministre de l'Intérieur avait déjà apporté son "soutien personnel" à Nicolas Sarkozy, assurant "croire" l'ex-chef d'État, selon lui un "homme honnête". "Je sais que c'est un homme qui est honnête, c'est un homme" dont "toute la vie est vouée à la vie politique, et donc aux Français", avait-il défendu sur franceinfo.