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Après le départ de la CGT, l’U2P et FO, quel avenir pour le conclave sur les retraites ?

Barthélémy Philippe . 1 min

Affaibli par le départ de l’U2P, Force ouvrière puis de la CGT, annoncé mercredi soir, le conclave sur les retraites souhaité par François Bayrou se poursuit malgré tout, autour des cinq organisations restantes. Une voix s'élève parmi les participants encore autour de la table : reprendre le lead sur les concertations.

Au lendemain de la déclaration de Sophie Binet, qui a annoncé que la CGT quittait les concertations du conclave des retraites, les partenaires sociaux restant autour de la table se sont tout de même réunis ce jeudi.

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La question de la fin anticipée des négociations était évidemment dans toutes les têtes, mais finalement le conclave va bel et bien se poursuivre.

"Les travaux sont constamment pollués par le débat politique"

À l'exception de la CFTC, qui reverra sa position mi-avril si les discussions avec le patronat n'évoluent pas, tous les partenaires sociaux veulent aller jusqu'au bout.

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La proposition de la patronne de la CFDT, Marylise Léon, qui consiste à se dégager du cadrage gouvernemental pour organiser un nouveau cycle de réunions autonomes, a trouvé écho auprès de la CFE-CGC, comme l'a expliqué sa négociatrice Christelle Kieffin. 

"À partir d'aujourd'hui, on s'affranchit de ce que a pu dire le gouvernement. Nous, on décide de ce qu'on veut faire autour de la table", a-t-elle souligné.

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Deux participants semblent réservés quant à ce changement de cap, comme le Medef et la CFTC. Mais l'autre organisation patronale, la CPME, semble être partante, à l'image d'Éric Chevé, son négociateur.

"Les travaux sont constamment pollués par le débat politique. Nous disons, banco, récupérons le pilotage", a-t-il suggéré. Concrètement, les partenaires sociaux envisagent de piloter le régime général à la place de l'État, ce qu'ils font déjà avec l'Agirc-Arrco.

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Le régime complémentaire a l'avantage d'être à l'équilibre financier, alors que le régime général accuse près de 7 milliards d'euros de déficit malgré la réforme de 2023.