La gauche arrive en tête, le bloc central perd des sièges, mais se maintient, le RN progresse, mais n’arrive qu’en troisième position. Aucune majorité de gouvernement ne se dégage véritablement après les résultats des législatives. Pour Emmanuel Macron, le casse-tête commence. Le président de la République n’a d’autre choix que de chercher à gagner du temps. "La question désormais, c'est 'qui pour gouverner et avec qui travailler pour atteindre la majorité' ?", explique un conseiller de l'Élysée.
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Un président nageant dans la confusion
Des questions à défaut d’avoir des réponses, après avoir souhaité une grande clarification par la dissolution, Emmanuel Macron nage dans la confusion. Maintenant, l'enjeu pour le locataire de l’Élysée est de former une majorité de 289 députés afin que le prochain gouvernement ne soit pas renversé par une motion de censure.
Cela pourrait commencer par se tourner vers la gauche avec les socialistes, les écologistes et les communistes. Dans le même temps, une partie du camp présidentiel fait des appels du pied aux Républicains. Ce à quoi certaines figures comme Laurent Wauquiez opposent une fin de non-recevoir. "Le 'en même temps' est mort. Il n’y aura ni coalition, ni compromission", explique le député de la Haute-Loire. Conséquence : Emmanuel Macron devrait refuser la démission de Gabriel Attal. Aucun changement dans l’immédiat.