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Assemblée nationale : maintien de la confidentialité des messageries cryptées, le sujet reviendra sur la table, estime Bruno Retailleau

Christophe Bordet . 1 min

Bruno Retailleau souhaitait initialement pouvoir imposer aux plateformes de messagerie chiffrée de communiquer les correspondances des trafiquants aux services de renseignement. Les députés en ont décidé autrement mais le sujet reviendra inévitablement sur la table selon le ministre de l'Intérieur.

Les députés ont décidé de maintenir jeudi la confidentialité des messageries cryptées et ce qui est sûr, c'est que Bruno Retailleau a d’une certaine manière échouée à convaincre les députés du bien-fondé de cette mesure qui avait déjà fait long feu en commission. De quoi parle-t-on ?

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Imposer aux plateformes de communiquer les échanges

Cette mesure consistait à imposer aux plateformes de messagerie cryptées comme WhatsApp de communiquer les échanges, les messages des trafiquants de drogue aux services de renseignement afin de mieux remonter les filières, de gagner en efficacité pour les arrêter.

La majorité des députés estime que ce serait la porte ouverte à toutes les fenêtres mettant en danger les conversations de l’ensemble des utilisateurs. Le ministre de l’Intérieur ne s’avoue pas vaincu pour autant. Contacté ce vendredi matin par Europe 1, Bruno Retailleau estime que le débat a, au moins, désormais le mérite d’exister et que le sujet reviendra inévitablement sur la table, rappelant au passage que la levée de la confidentialité des messageries cryptées auraient également permis de déjouer des attaques terroristes islamistes comme celle perpétrée au lycée Gambetta-Carnot d’Arras en octobre 2023.

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Deux autres mesures adoptées

Bruno Retailleau préfère voir le verre à moitié plein ce vendredi matin. Deux autres mesures ont été adoptées dont le recours à l’intelligence artificielle pour détecter les menaces liées à la criminalité organisée. Pour résumer, le ministre de l’Intérieur n’a pas dit son dernier mot. L'examen du texte se poursuit ce vendredi.