Le Premier ministre Jean Castex a affirmé vendredi sa "volonté résolue, par tous les moyens, de lutter contre le terrorisme" en se rendant sur les lieux de l'attaque à l'arme blanche qui a fait deux blessés près des anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris. Cette attaque est survenue "dans un lieu symbolique et au moment même où se déroule le procès des auteurs des actes indignes contre Charlie Hebdo", a souligné le chef du gouvernement. "C'est l'occasion pour le gouvernement de la République de rappeler son attachement indéfectible à la liberté de la presse, sa volonté résolue par tous les moyens de lutter contre le terrorisme", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a également précisé que la vie des deux victimes "n'est pas en danger". "Leurs vies ne sont pas en danger, dieu merci", a-t-il déclaré.
Deux suspects interpellés
L'attaque à l'arme blanche a fait deux blessés près des anciens locaux de Charlie Hebdo, en plein procès de l'attentat meurtrier qui avait visé l'hebdomadaire satirique en janvier 2015, et deux suspects ont été interpellés par la police. Le parquet national antiterroriste (Pnat) a été saisi d'une enquête pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste", confiée à la brigade criminelle et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Les deux blessés font partie de l'agence Premières Lignes, dont l'immeuble se situe au 10, rue Nicolas Appert (XIe arrondissement), là où se trouvaient les anciens locaux de Charlie Hebdo. Ils avaient déjà été les témoins impuissants à l'attaque de janvier 2015. "Cela s'est passé vers 11H45, un homme est arrivé et a attaqué avec un hachoir deux salariés qui fumaient devant l'immeuble, un homme et une femme", a déclaré à l'AFP Paul Moreira, fondateur et co-dirigeant de Premières Lignes.