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// Crédit photo : Europe 1 , modifié à
Emmanuel Macron se rend ce mardi à Tel-Aviv pour exprimer la "pleine solidarité" de la France avec Israël après l'attaque du Hamas qui a fait plus de 1.400 morts le 7 octobre. Invité d'Europe 1-CNews ce mardi matin, Frédéric Péchenard, ancien directeur général de la police nationale, assure qu'il était temps qu'Emmanuel Macron se rende. 

Le président Emmanuel Macron est arrivé sur le sol israélien ce mardi matin pour exprimer la "pleine solidarité" de la France avec l'état hébreu après l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas qui a fait plus de 1.400 morts le 7 octobre. "C'est un peu le dernier qui est arrivé", constate Frédéric Péchenard, ancien directeur général de la police nationale au micro de Sonia Mabrouk sur le plateau d'Europe 1-CNews ce mardi matin.

 

Pour ce dernier, il est logique que le chef de l'État se rende en Israël. "Rappelons tout de même que nous avons eu 30 Français qui ont été assassinés par le Hamas. Il y a sept Français qui sont portés disparus dont tout porte à croire qu'ils sont aujourd'hui les otages du Hamas. Donc oui, il faut y aller après. Pour quel résultat ? On verra après", ajoute-t-il.

Besoin d'une aide égyptienne

La volonté d'une relance d'un processus de paix, comme l'a évoqué lundi Elisabeth Borne, est "relativement difficile" selon l'ancien directeur général de la police nationale. Il est formel, il faut l'aide des autorités égyptiennes pour intervenir sur la bande de Gaza. "Si on veut faire sortir des gens de la bande de Gaza, c'est par la frontière égyptienne. Si on veut faire rentrer les humanitaires, c'est par la frontière égyptienne. Donc c'est une nécessité de parler à tout le monde", argumente-t-il.

 

Frédéric Péchenard ajoute sur le plateau d'Europe 1-CNews ce mardi matin que "le parti Les Républicains soutient de manière inconditionnelle Israël". "Ce pays est un peuple qui est l'ami de la France depuis toujours et Israël a subi une attaque extrêmement grave, violente, monstrueuse. Il est normal que nous soyons aux côtés d'Israël", ponctue l'ancien directeur général de la police nationale au micro de Sonia Mabrouk.