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Jacques Serais / Crédit photo : LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
Alors que la semaine du président de la République avait bien démarré avec le sommet Choose France à Versailles, elle a ensuite été totalement chamboulée entre l'attaque d'un fourgon pénitentiaire dans l'Eure et les violences en Nouvelle-Calédonie. Le chef de l'État se heurte à nouveau au mur de l'insécurité, son point faible.

Ce n'était pas du tout ce qu'avait prévu Emmanuel Macron pour cette semaine. Ce déferlement de violences en Nouvelle-Calédonie a bousculé tous les agendas, y compris celui du président de la République. Une crise sécuritaire qui vient percuter les flancs du chef de l'État qui avait débuté sa semaine au sommet Choose France à Versailles, marqué par ce record d'investissements étrangers de l'ordre de 15 milliards d'euros. 

"Pour une fois, ça partait bien"

Le président avait pour ambition de capitaliser sur cette séquence et son point fort : l'économie. Devaient suivre, initialement, deux déplacements, l'un à Fécamp mercredi, pour inaugurer un parc éolien en mer, et l'autre ce jeudi matin à la centrale nucléaire de Flamanville. "Pour une fois, ça partait bien", lâche dépité un conseiller ministériel. "Les communications du président et du Premier ministre étaient alignés, les annonces bien réparties, on reprenait le fil de notre récit", reprend-il. 

Un récit qui se heurte au mur de l'insécurité, le point faible d'Emmanuel Macron. L'attaque meurtrière d'un fourgon pénitentiaire dans l'Eure mardi, puis l'embrasement de la Nouvelle-Calédonie, ont eu raison de l'agenda présidentiel. Ce qui est loin de faire les affaires du chef de l'État, à moins de quatre semaines des européennes. Impossible dans ce contexte de défendre un bilan et de vendre un projet.