Actuellement en déplacement en Guyane, Emmanuel Macron a commenté l'attaque armée qui s'est déroulée vendredi soir en Russie, dans une salle de concert en banlieue de Moscou. Alors que le bilan s'alourdit et s'élève désormais à 137 morts, le pourvoir russe refuse d'évoquer la piste de l'État islamique. Quatre hommes, auteurs présumés de l'attentat, avaient été interpellés samedi par les autorités russes.
La branche du groupe jihadiste État islamique "impliquée" dans l'attaque "avait conduit ces derniers mois plusieurs tentatives" sur le "sol" français, a déclaré ce lundi Emmanuel Macron, après le relèvement du plan Vigipirate à son niveau maximal.
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"Coopération accrue"
"Nous avons proposé aux services russes, comme à nos partenaires de la région, une coopération accrue", a dit le président français à son arrivée en Guyane. "Il faut se garder de toute instrumentalisation ou déformation, mais être exigeants et efficaces. C'est dans cet esprit que nous avançons et j'espère que la Russie fera de même", a-t-il ajouté devant la presse alors que Vladimir Poutine a pointé une responsabilité de l'Ukraine.
"L'enquête est en cours et l'administration présidentielle aurait tort de faire des commentaires sur le déroulement de l'enquête. Nous ne le ferons pas", a assuré Dmitri Peskov, le porte-parole du président russe. Le massacre de vendredi a fait au moins 137 morts dans une salle de concert de la banlieue de Moscou, l'attaque la plus meurtrière sur le sol européen revendiquée par l'EI.