Jean-Luc Mélenchon l'affirme : "je me mets en retrait, mais pas à la retraite". Alors à Grenoble, aux universités d'été de la France insoumise, parmi les militants, beaucoup de noms circulent : François Ruffin, Adrien Quatennenens, Mathilde Panot ou Manuel Bompard sont les plus cités pour reprendre le flambeau. Stéphane, militant insoumis depuis peu, a un favori. "J'ai quand même une petite préférence pour Ruffin, mais parce que c'est le nom, pour les gens comme moi qui ne s'y connaissent pas tellement, qui ressort assez souvent. Donc, je crois que ce sera l'un de ceux qui sera le plus fédérateur", explique-t-il au micro d'Europe 1.
Quatennens grand favori des militants
Mais le nom qui ressort le plus, c'est Adrian Quatennens, surnommé l'héritier naturel par Thomas, jeune militant. "À titre personnel, pour moi, ce serait Quatennens. Parce que je trouve qu'il a certains traits qu'a Mélenchon. Il a une certaine aura et il est assez dynamique. Pour moi, c'est un bon orateur", précise-t-il.
Une femme à la tête du mouvement ?
Mais chez les Insoumis, on prône le féminisme. C'est tout naturellement que Raphaëlle, mère de famille, aimerait plutôt voir une femme à la tête du mouvement, comme Mathilde Panot ou Clémentine Autain. "On n'a jamais eu de femme. Pourquoi pas ? Et il y en a qui feraient aussi bien que certains hommes", dit-elle.
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Mélenchon refuse de trancher, car pour lui, "il n'y a pas de favori ni de préféré, parce que, ça voudrait dire qu'il est question de me remplacer. Mais on ne remplace pas Mélenchon. On remplace des fonctions, des candidats, mais une personne, c'est une personne.
En privé, un des favoris avoue s'attendre à deux ans de darwinisme pour choisir le nouveau leader.