La rentrée politique, c'est maintenant. A l'instar du PS ou de Renaissance, La France insoumise tient son université d'été ce samedi à Valence dans la Drôme où tout le public était acquis à la cause d'Adrien Quatennens, député LFI du Nord qui faisait face à Olivia Grégoire, ministre déléguée en charge des TPE et PME.
« Que faire face à la vie chère ? » : débat entre @AQuatennens, député LFI-NUPES, et @oliviagregoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme.#AMFIS2022
— La France insoumise (@FranceInsoumise) August 27, 2022
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Cette dernière a voulu rappeler dès le début son engagement pour les plus précaires. "Je pense profondément que sur le débat du pouvoir d'achat, les insoumis, le gouvernement et d'autres forces politiques visent une seule chose : faire en sorte que les Français s'en sortent mieux avec leurs revenus réels".
Pas de gagnant ni de perdant
Mais le député insoumis a tout de suite voulu montrer ses désaccords en détaillant les mesures qu'il estime nécessaires pour le pouvoir d'achat. "La seule solution pour tendre vers le plein emploi, c'est d'admettre qu'il faut partager le temps de travail entre tous. Entamer les grands chantiers de la planification écologique qui vont être créateurs d'emplois. Et même instaurer des mécanismes de type garantie de l'emploi qui nous permettent d'assurer que chacun puisse vivre décemment de son travail", a-t-il clamé.
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Pas de quoi impressionner Olivier Grégoire qui a défendu le bilan du gouvernement : "On a voté 45 milliards d'euros sur deux projets de loi qu'on est en train de distribuer pour accompagner les Français. Ça prend la forme des 30 centimes de ristourne par litre (d'essence) dès le mois de septembre, on va les mettre en œuvre et je vais vous dire : on a été là et on sera là si les choses se compliquent encore", a-t-elle promis.
Un débat sans réel gagnant ni perdant mais qui a laissé entrevoir les prémices des débats économiques de la rentrée.