Retrouvez les temps forts de l'interview de Benoît Hamon

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Le favori de la primaire du PS et de ses alliés, qui veut convaincre que son programme, très à gauche, est réaliste, était sur Europe 1 mardi matin.

En une soirée, Benoît Hamon est passé du statut d'outsider à celui de favori de la primaire du PS et de ses alliés. Il a suffi à l’ancien ministre de l’Education d’arriver en tête du premier tour, dimanche, et d’enregistrer le soutien d’Arnaud Montebourg. Place désormais au second tour.

Invité de la matinale d’Europe 1 mardi matin, Benoît Hamon a un grand défi d’ici dimanche : convaincre que son programme est réaliste. Car c’est l’angle d’attaque choisi par son adversaire, Manuel Valls, qui met lui en avant son expérience et sa crédibilité. Il doit aussi, dans la mesure du possible, faire oublier l'imbroglio incroyable autour de la participation

>> Retrouvez les temps forts de l’interview de Manuel Valls :

8h27. "Un bug qu'il ne faudra pas répéter". Pour conclure, le candidat évoque les sérieux dysfonctionnements qui ont accompagné la publication des résultats du premier tour. "J’ai obtenu des assurances que c’était fiable, mais j’avais autant d’incertitudes que vous", recnonnaît-il. "Je ne suis pas au coeur de la machine. On a connu un bug qu’il ne faudra surtout pas répéter au second tour. 


Hamon : "Un bug qu'il ne faudra pas répéter au...par Europe1fr

8h25. "Je crois sérieusement que le peux gagner l’élection présidentielle". Alors que beaucoup estiment que Benoît Hamon ne pourra pas l'emporter au printemps, il réfute. "Je crois sérieusement que le peux gagner l’élection présidentielle. Je veux la gagner, c’est pour ça que je suis candidat à la primaire. L’air du temps, c’est le destin des feuilles mortes.  J’essaye de proposer un futur désirable et pas un futur qui fasse le commerce des peurs et des angoisses. Je ne changerai pas de projet politique et j’observe qu’il rassemble au-delà du Parti socialiste. Et je remarque que Manuel Valls clive un peu plus que moi au coeur de la gauche", assène-t-il.

8h23. L'accusation de communautarisme "me heurte et me révolte". Invité à réagir sur les accusations de communautarisme, Benoît Hamon s'insurge. "Elle me heurte et me révolte. Dans mon projet, il y a la création d’u nouveau corps de contrôle de l’administration qui ira vérifier si dans une entreprise, il y a des discriminations à l’embauche, si un propriétaire ne discrimine pas de louer et si dans un espace comme les cafés, on n’interdise pas les femmes. Ce qui est en train de se faire, de la part de néoconservateurs de gauche comme de droite qui font de l’islam une cible, ce n’est pas à la hauteur du débat politique", juge-t-il. 

8h21. Valls procède par "oukase" et fait preuve de "paresse intellectuelle". Benoît Hamon finit par s'agacer. "Je trouve irresponsable pour un ancien Premier ministre de parler comme il le fait. J’aimerais savoir le futur qu’il propose, sinon le statu quo et de continuer comme hier", réplique-t-il. "Cela ne marchera pas parce que cela n’a pas marché hier. Je mets sur la table des propositions nouvelles. Parlons de cela plutôt que de procéder par oukases, ce qui relève davantage de la paresse intellectuelle que de faire vivre le débat démocratique." 


Benoît Hamon déplore la paresse intellectuelle...par Europe1fr

8h19. "On ne pense jamais à ce que le revenu universel rapporte". Le député des Yvelines défend sa mesure phare, le revenu universel. "Il n’y a aucun impact sur le budget de la France. C’est un transfert de richesses. On organise une redistribution vers le revenu universel. Peut-on s’interroger sur ce que ça rapporte ? Quand vous donnez 600 euros à des personnes qui vont les consommer, quand vous permettez de libérer 600.000 emplois étudiants, quand vous remettez du lien social là où il y a des inégalités qui coûte très cher ?. On ne pense jamais à ce que cela rapporte", insiste-t-il.

8h17. "Je défends un projet désirable". Benoît Hamon répond d'emblée à Manuel Valls, qui l'a qualifié de "semeur de sable" et de "vendeur d'illusions". "Je défends un projet politique qui propose un futur désirable, par des millions de nos compatriotes. Un projet global, cohérent. J’observe que cela heurte Manuel Valls. Heureusement qu’il y a mon programme pour qu’il puisse commenter cette élection", répond le candidat.