Brigitte Macron se livre. Dans un extrait d'une interview à paraître vendredi dans le magazine Elle, l'épouse du chef de l'État, qui se dit "tellement habituée à ce qu'il [lui] arrive des choses extraordinaires", se réjouit du fait que "le seul défaut d'Emmanuel, c'est d'être plus jeune [qu'elle]". Les commentaires sur leur différence d'age justement, elle reconnait dans cet entretien les avoir mal vécues. "j'ai fini par me dire tu le vis mal mais tu te tais, après ça passe".
Les soir de la victoire. L'épouse du chef de l'État affirme également qu'elle et son mari n'ont "jamais pensé" que l'élection était jouée dès le premier tour de l'élection présidentielle, dimanche 23 avril, soir de sa qualification au second tour face à Marine Le Pen. "Beaucoup ont cru qu’après le premier tour, nous pensions que c’était gagné. À tort", révèle-t-elle. Quand Brigitte Macron parle de la victoire de son mari elle évoque le "vertige" qu'elle a ressenti, "l'inquiétude", aussi, pas pour Emmanuel Macron - "je sais comme il s'est préparé", dit elle - mais l’inquiétude pour elle même, avec cette question : "vais-je savoir ?".
"J'assumerai mon rôle public".Brigitte Macron précise aussi le rôle qu'elle compte avoir lors du quinquennat de son époux : pas de statut défini par une loi, comme l'a indiqué l'Élysée la semaine dernière, mais par "une charte de transparence qui expliquera [qu'elle n'est] pas rémunérée, quels sont [ses] missions et les moyens". Et d'ajouter à l'hebdomadaire : "Sur le site de l’Élysée, seront mis en ligne mes rendez-vous, mes engagements, afin que les Français sachent exactement ce que je fais. Ce qui est important, c’est que tout soit très clair : comme toutes celles qui m’ont précédée, j’assumerai mon rôle public, mais les Français sauront désormais quels moyens sont mis à ma disposition."
Trois collaborateurs. La future charte de transparence, attendue dans les prochains jours, devrait notamment confirmer la situation actuelle, a précisé mercredi son entourage. Brigitte Macron dispose de trois collaborateurs, dont une secrétaire et deux conseillers présidentiels détachés auprès d'elle : Pierre-Olivier Costa, directeur de cabinet et de la communication et Tristan Bromet, chef de cabinet. L'ancienne enseignante pourrait embrasser des causes avec pour "fil conducteur" l'éducation et le handicap, selon son entourage.