Budget 2025 : la commission mixte paritaire se réunit ce jeudi, l'avenir de Bayrou déjà en jeu ?
Une commission mixte paritaire se réunit ce jeudi dans l'objectif de trouver un accord autour du budget 2025. Regroupant sept députés et sept sénateurs, les parlementaires se réuniront à huis clos pour décider des termes autour des Finances. Et, malgré la supériorité de la majorité gouvernementale, ce sont bien les Socialistes qui devraient avoir le dernier mot.
L'avenir du gouvernement Bayrou va-t-il se jouer dans les prochaines heures ? Sept sénateurs et sept députés censés représenter les équilibres politiques des deux chambres vont se réunir à partir de 9h30 avec l’objectif de trouver un accord entre le Sénat et l'Assemblée sur le Budget 2025.
Une rencontre en faveur de la coalition gouvernementale ?
Cette commission mixte paritaire (CMP) doit regrouper 14 parlementaires dans une pièce pour une durée indéterminée. Ces échanges à huis clos doivent permettre de s’entendre sur une ultime mouture du budget 2025. En théorie, la coalition gouvernementale est en position de force avec huit sièges. Deux députés RN participeront également aux discussions tandis que la gauche sera, elle, représentée par trois Socialistes et un Insoumis.
À l’issue de cette CMP, deux possibilités sont possibles : Soit, cette rencontre échoue à trouver un compromis, une nouvelle lecture du projet de budget aura alors lieu dans les deux chambres, tout en sachant que le dernier mot reviendra à l'Assemblée nationale.
Le rôle clé des Socialistes
Mais dans l'autre cas, qui s'annonce être le plus probable, la CMP débouche sur un accord. Le texte sera alors soumis au Palais Bourbon et au Palais du Luxembourg en vue de son adoption définitive.
Dans ce cas, les Socialistes seront appelés à jouer un rôle clef. Si le compromis leur convient, une majorité pourra être trouvée à l’assemblée pour l’adopter. En revanche, si le PS s’y oppose, le gouvernement devrait dégainer un 49.3, tout en réintroduisant des mesures réclamées par les socialistes dans le but de les convaincre de ne pas voter la prochaine motion de censure.