Le Parti socialiste maintient la pression sur le gouvernement pour mieux s'affirmer face à LFI
La posture de François Bayrou sur la "submersion migratoire" peut-elle faire capoter les négociations avec les Socialistes autour d'un accord de non-censure à la veille de la commission mixte paritaire qui doit trancher le budget ? Le PS continue de faire monter les enchères et la pression.
Les Socialistes espèrent obtenir de nouvelles concessions en plus de celles sur le budget. Trois demandes ont été présentées ce mercredi matin par les proches d'Olivier Faure.
Olivier Faure a besoin de ces gages pour justifier son émancipation de La France insoumise
Tout d'abord, un mea-culpa sur l'utilisation du mot de "submersion". Mais aussi la promesse de ne pas toucher à l'aide médicale d'État et garantir son financement ainsi que le rejet de toute nouvelle loi immigration. C'est-à-dire, empêcher l'action de Bruno Retailleau.
Il est impensable d'obtenir ces trois concessions de la part de François Bayrou, même s'il pourrait accepter de ne pas toucher à l'aide médicale d'État et de renoncer à une nouvelle loi immigration. Olivier Faure a besoin de ces gages pour justifier son émancipation de La France insoumise.
Ce mercredi encore, le patron du Parti socialiste pousse en faveur d'un accord de non-censure avec le gouvernement. Une demande soutenue par 90% des adhérents socialistes, selon un récent sondage. Alors si Olivier Faure veut garder son poste de Premier secrétaire lors du prochain congrès, qui a lieu dans quelques mois, il est donc obligé d'aboutir à cet accord.