Le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a affirmé mardi devant le Bureau national du parti que les socialistes qui choisiraient d'être candidats aux législatives sous l'étiquette La République en marche devraient affronter un candidat soutenu par le PS, selon plusieurs participants.
"Il n'y aura pas deux étiquettes différentes". "Il n'y aura pas de candidats avec deux étiquettes différentes. Ceux qui se présentent avec l'étiquette En Marche! auront un candidat (PS, ndlr) face à eux, c'est ce qu'a dit Jean-Christophe Cambadélis", a affirmé à la presse le député Pascal Cherki, proche de Benoît Hamon, à la sortie de la réunion.
"Il a été assez clair qu'à partir du moment où il y avait un candidat investi par le Parti socialiste ou supposé investi par le Parti socialiste qui prenait une autre étiquette, comme par exemple En Marche!, il ne pouvait plus être candidat du Parti socialiste et était susceptible d'avoir un candidat du Parti socialiste face à lui", a expliqué le député européen Guillaume Balas, également proche de l'ancien candidat à la présidentielle.
577 candidats socialistes. "Nous avons décidé de présenter 577 candidats socialistes dans toute la France (...) Le Premier secrétaire du PS vous le reconfirmera tout à l'heure", a affirmé la ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem.
Valls, clairement visé. Cette mise au point visait à l'évidence l'ancien Premier ministre Manuel Valls, qui a affirmé mardi matin qu'il serait "candidat de la majorité présidentielle" en juin et qu'il souhaitait (s')'inscrire" dans le mouvement d'Emmanuel Macron, rebaptisé la République en marche.
Pour l'heure, la circonscription de Manuel Valls, la première circonscription de l'Essonne, est gelée. Le PS doit rassembler mardi après-midi à la Mutualité à Paris ses candidats aux législatives.