Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, va proposer de "reporter, de suspendre" l'université d'été du PS et de ses alliés, regroupés dans la "Belle alliance populaire", prévue à Nantes en août, au motif de risques de violences liés à la contestation sociale.
Suspension. "Je pense que devant les risques de violences à Nantes, où dans tout autre endroit où se tiendrait l'université d'été de la Belle alliance populaire, il vaut mieux reporter, suspendre, l'université de cet été. C'est ce que je ferai comme proposition aux acteurs de la Belle alliance populaire", a-t-il déclaré dimanche sur France 3. "On en discutera pour trouver une autre date qui permette de faire les choses avec plus de sérénité", a affirmé le Premier secrétaire du PS et député de Paris.
Dégradations. "On nous menaçait de violences sur nos militants, on menaçait de saccager l'ensemble de la ville", a fait valoir Jean-Christophe Cambadélis. Depuis le début de la contestation contre le projet de réforme du Code du travail, en février, plusieurs permanences du PS ont fait l'objet de dégradations, le siège de la fédération de l'Isère ayant même été visé par des tirs.