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Censure de Michel Barnier : une victoire pour le RN et LFI

Alexis Delafontaine // Crédit photo : Alain JOCARD / AFP . 1 min
Marine Le Pen
Marine Le Pen face à la presse à l'Assemblée nationale. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Quelques minutes avant les résultats du vote qui ont mené à la censure du gouvernement de Michel Barnier, ce mercredi soir à l'Assemblée nationale, les groupes du Rassemblement national et de la France insoumise criaient déjà victoire.

Le couperet est tombé à 20h27 pour Michel Barnier. 331 députés ont voté en faveur de la motion de censure visant l'exécutif. Mais avant même l'annonce du résultat ce mercredi soir, les élus des camps RN et LFI criaient déjà victoire, comme a pu le constater Europe 1 à l'Assemblée nationale. 

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La campagne pour Matignon a commencé

Marine Le Pen s'est montrée toute souriante. Elle savait avant même la fin des votes que ce serait elle qui ferait pencher la balance et scellerait le sort de Michel Barnier. La présidente des députés RN s'est dite "fière de ce moment historique". "Nous voilà arrivés au moment de vérité, à un moment parlementaire inédit depuis 1962, qui va sceller, selon toute vraisemblance, la fin d'un gouvernement éphémère, un gouvernement de circonstance et finalement d'apparence", a-t-elle déclaré, quelques minutes seulement avant que le gouvernement de Michel Barnier ne soit renversé.

Ironie de l'histoire, en 1962 déjà, Jean-Marie Le Pen s'était associé à la gauche pour faire chuter le gouvernement Pompidou. Aujourd'hui encore, sous la surveillance de Jean-Luc Mélenchon, venu spécialement pour l'occasion, le nouveau Front populaire s'est également félicité de la censure de Michel Barnier. 

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>> Retrouvez notre direct sur la motion de censure ici

Avant même la fin du scrutin, le socialiste Boris Vallaud anticipait déjà le coup d'après en tendant la main aux députés du bloc central. "Cette motion de censure n'est pas une fin en soi. Notre responsabilité est de présenter une issue et des solutions. Je les ai esquissées. Les socialistes y prendront leur part. Nous pouvons, sur cette base nous retrouver dès demain. Cette motion n'est pas non plus un outil qui vise à la déstabilisation et au chaos institutionnel". En clair, la campagne pour Matignon a déjà commencé.