Publicité
Publicité

Censure du gouvernement Barnier : la gauche réclame la démission de Macron et se dit prête à gouverner

Alexis Delafontaine / Crédit photo : JULIEN DE ROSA / AFP - Mis à jour le . 1 min

Ce mercredi 4 décembre, les députés ont renversé le gouvernement avec 331 voix qui amène la chute du gouvernement Michel Barnier. Au même moment, la gauche y croit pour passer au gouvernement. Mais une fois encore, la stratégie à adopter divise le Nouveau Front populaire.

Et maintenant, il se passe quoi ? Après la censure du gouvernement de Michel Barnier , Emmanuel Macron doit nommer un nouveau Premier ministre. Plusieurs noms comme Sébastien Lecornu, Bruno Retailleau ou Bernard Cazeneuve sont régulièrement cités. Ainsi, l'hypothèse d'un Premier ministre issu de la gauche reste ouverte, mais le Nouveau Front populaire est totalement divisé sur la stratégie à adopter.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Nous demandons maintenant à Emmanuel Macron de s'en aller"

D’un côté, le parti socialiste tend la main aux députés du bloc centrale pour trouver un accord de non-censure. Pour cela, le premier secrétaire PS Olivier Faure interpelle Emmanuel Macron. "Moi, ce que je veux, c'est qu'il entende enfin les Français et donc accepter l'idée qu'il y a un Premier ministre de gauche, mais ouvert au compromis. En échange de quoi ? Nous sommes prêts à gouverner sans 49.3. Ce qui veut dire que nous ne passerons jamais en force", explique-t-il.

Les socialistes acceptent même des concessions symboliques comme le rejet de la candidature de Lucie Castets ou le report de l’abrogation de la réforme des retraites. "C’est une trahison", répond un député insoumis. Pour le parti de Jean-Luc Mélenchon, le moindre compromis avec le bloc central est impensable. La France insoumise préfère, de son côté, aggraver l’instabilité politique.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Il ne reste qu'une solution. Nous demandons maintenant à Emmanuel Macron de s'en aller", demande Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale. Les écologistes et les communistes ne partagent pas cette demande et se rangent plutôt derrière la stratégie du parti socialiste.