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Retailleau-Darmanin : le nouveau tandem salué unanimement par les policiers

William Molinié - Mis à jour le . 1 min
Gérald Darmanin a pris ses fonctions, ce mardi, de ministre de la Justice.
Gérald Darmanin a pris ses fonctions, ce mardi, de ministre de la Justice. AFP / © JULIEN DE ROSA / AFP

Pour la première fois depuis longtemps, les ministres de l’Intérieur et de la Justice partagent une vision commune de la chaîne pénale. Et ce nouveau tandem Beauvau-Vendôme est salué unanimement par les policiers qui attendent notamment, parmi les premières mesures, un abaissement de la majorité pénale à 16 ans.

Jamais les policiers n’auront eu autant d’entrées au gouvernement. Entre Manuel Valls, Gérald Darmanin, François Rebsamen et Bruno Retailleau... Au moins quatre ministres connaissent très bien la Place Beauvau. La nomination de Gérald Darmanin comme Garde des Sceaux a été salué unanimement par la profession. Les policiers y voient la possibilité qu’enfin les ministères de l'Intérieur et de Justice parlent le même langage.

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"Une bonne nouvelle pour la sécurité des Français"

Les policiers sont satisfaits et ils le font savoir. Gérald Darmanin à la Place Vendôme, c’est l’opportunité de pouvoir réparer le bout de la chaine pénale. Et surtout l’assurance d’avoir un couple police-justice avec la même vision. Cette situation inédite est saluée par Grégory Joron, secrétaire général d’Unité Police. "Je pense que le message qui est envoyé, c'est d'essayer, juste pour une fois, d'avoir un tandem qui va pédaler à peu près à la même vitesse et surtout avec une ligne assez claire et des objectifs qui sont partagés. Donc je pense que c'est plutôt une bonne nouvelle pour la sécurité des Français", salue ce dernier. 

Même satisfaction du côté d’Alliance. Le patron du syndicat, Fabien Vanhemelryck, souhaite que Gérald Darmanin parvienne désormais à insuffler la sévérité dans les décisions des magistrats. "Quand on disait que le problème de la police, c'était la justice, c'était par rapport à cette situation là. On voyait des individus multirécidivistes, rarement sanctionnés", fait-il savoir. "Donc là, j'espère que la sévérité va avoir lieu. Et si le magistrat ne sanctionne pas, qu'on l'oblige au moins à rendre compte de sa décision", conclut-il.

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Parmi les pistes immédiates de réformes, les policiers souhaitent l’abaissement de la majorité pénale à 16 ans, ainsi que l’instauration de peines minimales pour les agresseurs des forces de l’ordre.