"Chacun de tes tweets t'éloigne de ce que nous sommes", a répliqué mercredi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner à des propos de la députée LREM Agnès Thill sur la révélation de l'homosexualité du secrétaire d'Etat Gabriel Attal. Reprenant un article du journal Têtu qui fait part du "coming out médiatique" du secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education Gabriel Attal, la députée Agnès Thill a tweeté : "Au moins, la couleur est annoncée. #bioéthique en juin".
"Les mots qui blessent, les paroles qui ostracisent, disqualifient - toujours - leurs auteurs et leurs thèses. Chacun de tes tweets t'éloigne de ce que nous sommes, de nous, mais pire, ils t'éloignent des valeurs que tu penses servir", a tweeté en réponse Christophe Castaner.
Les mots qui blessent, les paroles qui ostracisent disqualifient - toujours - leurs auteurs et leurs thèses.
— Christophe Castaner (@CCastaner) 24 avril 2019
Chacun de tes tweets t’éloigne de ce que nous sommes, de nous, mais pire, ils t’éloignent des valeurs que tu penses servir. pic.twitter.com/4PuNZZTEeN
"Tu fais le choix de rompre avec notre mouvement"
La députée LREM des Yvelines Aurore Bergé a également critiqué le commentaire d'Agnès Thill : "De fait, par tes mots qui blessent et ciblent certains de nos concitoyens en raison de leur orientation sexuelle, tu fais le choix de rompre avec notre mouvement et nos valeurs". "Et Agnès, tu sais, un arc en ciel ça permet de conjuguer plusieurs couleurs harmonieusement", a-t-elle tweeté.
De fait, par tes mots qui blessent et ciblent certains de nos concitoyens en raison de leur orientation sexuelle, tu fais le choix de rompre avec notre mouvement et nos valeurs.
— Aurore Bergé (@auroreberge) 24 avril 2019
Et Agnès, tu sais, un arc en ciel ça permet de conjuguer plusieurs couleurs harmonieusement https://t.co/XtY72icTKD
Agnès Thill a multiplié à plusieurs reprises les prises de positions, contestée au sein de LREM, sur l'ouverture de la PMA aux couples lesbiens et aux femmes seules, une idée défendue durant la campagne présidentielle par Emmanuel Macron. Le sujet, inscrit dans la future révision des lois de bioéthique, doit être présenté avant l'été en Conseil des ministres.