Plus de 13.000 créations d'emplois, quatre milliards d'euros investis par une vingtaine d'entreprises... C'est la promesse des nouveaux investissements étrangers en France, dévoilée par un communiqué de l'Elysée. Une promesse qui tombe à pic pour le président de la République qui ne s'est toujours pas déclaré candidat à l'élection présidentielle mais qui entend bien démontrer l'attractivité de la France à l'occasion du cinquième sommet "Choose France".
Une bonne nouvelle pour Emmanuel Macron
Le projet majeur, c'est celui de l'américain Eastman pour une entreprise de recyclage plastique. "Des investissements très forts dans l'industrie verte", résume Marc Lhermitte, associé chez Ernst & Young et invité ce lundi sur Europe 1. "Ce qui est reconnu, c'est la quantité et la variété des compétences sur beaucoup de bassins d'emplois", continue cet expert de l'économie française. Il considère d'ailleurs que la France est "plus à l'aise avec la mondialisation".
Le groupe allemand BASF, lui, va s'installer dans le Haut-Rhin. A défaut de grandes réceptions des investisseurs étrangers à Versailles, Emmanuel Macron va enfiler le bleu de travail en déplacement express pour une annonce de taille dans ce village de 1.000 habitants.
À Chalampé, l'entreprise allemande BASF, premier groupe de chimie au monde, va communiquer sur la construction d'une nouvelle usine de production sur le site industriel d'Alsachimie. Un investissement de 300 millions d'euros qui créera une soixantaine d'emplois pérennes, promet l'Elysée et près de 500 emplois pour la construction de l'usine. Une bonne nouvelle que saisit au bond Emmanuel Macron. "Ces investissements étrangers, ça valide toute notre politique économique", se réjouit un de ses conseillers qui poursuit : "c'est le résultat de nos réformes en matière de fiscalité et de travail".
Record pour la French Tech
Défendre son bilan, en somme l'objectif du chef de l'Etat derrière la mise en scène de ces annonces de nouveaux investissements étrangers. À 83 jours du premier tour, le locataire de l'Elysée a même mobilisé ses ministres. Six d'entre eux seront sur le terrain aujourd'hui partout en France, sur des sites qui s'apprêtent à recevoir des investissements étrangers. L'année dernière, les start-up tricolores ont attiré 11 milliards et demie d'euros d'investissements.