Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a indiqué mercredi n'avoir pas été "prévenu" d'un projet d'attentat contre lui, après l'interpellation de dix personnes gravitant dans la mouvance ultradroite. "J'ai peu d'éléments", a déclaré Christophe Castaner à la presse après le conseil des ministres. Mais "ce que j'ai lu, ce que j'ai vu peut m'inquiéter", a-t-il ajouté, interrogé sur ce projet d'attentat contre des personnalités politiques, dont lui et Jean-Luc Mélenchon.
Informé par un journaliste. "Je n'avais pas été prévenu", a-t-il ajouté, en précisant avoir pris connaissance de cette affaire "par une source journalistique". Il a assuré avoir "toute confiance à la fois dans la qualité de l'enquête et dans les forces de sécurité de notre pays pour lutter au maximum contre les risques terroristes quels qu'ils soient". L'une des personnes interpellées "réside à Forcalquier", la ville des Alpes de Haute-Provence dont il a été député-maire, a précisé le porte-parole du gouvernement.
Neuf hommes, dont trois mineurs, gravitant pour la plupart dans la mouvance ultradroite, et une femme ont été arrêtés par la Sdat (Sous-direction antiterroriste de la police judiciaire), en co-saisine avec la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), dans le sud-est de la France et en région parisienne. Les dix protagonistes "étaient en lien" avec Logan N., un ancien militant de l'Action Française Provence, organisation royaliste qui avait multiplié les provocations musclées autour de Marseille et d'Aix-en-Provence avant l'été.