Pour sa première sortie consacrée aux "Pièces jaunes", Brigitte Macron se rend mardi avec Sophie Cluzel, la secrétaire d’Etat chargée des personnes en situation de handicap, dans un lieu qui lui tient à cœur. Il s’agit de la "maison du répit" à Lyon, une structure qui permet aux personnes qui accompagnent ou aident une personne handicapée de souffler. Cela concerne notamment l’autisme, une question à laquelle la première dame s’est toujours intéressée avec le problème de l’éducation inclusive : comment accueillir les enfants dans les structures de l’Education nationale ?
Mais si Brigitte Macron se rend dans cette "maison du répit", financée par la métropole de Lyon et la région Rhône-Alpes, c’est aussi pour donner à sa manière le coup d’envoi des élections municipales. Dans la charte des dix engagements progressistes pour les municipales annoncées par Stanislas Guerini, le délégué général de La République en marche, figure d’ailleurs l’obligation d’ouvrir les listes aux personnes en situation de handicap.
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Déminer les tensions
Surtout, David Kimelfeld, le président de la métropole sera aux côtés de Brigitte Macron, or il est en guerre ouverte avec Gérard Collomb qui a quitté le gouvernement pour faire campagne pour la mairie. Brigitte Macron n’est pas en campagne électorale mais joue déjà les casques bleus. Lundi, elle a dîné avec Gérard Collomb et mardi il participera à la visite. Un geste essentiellement diplomatique puisque la ville de Lyon ne participe pas au financement de "la maison du répit".
La semaine dernière Brigitte Macron était à Marseille en compagnie d’un marcheur local et a déjeuné avec Jean-Claude Gaudin, le maire sortant. L’épouse d’Emmanuel Macron n’a pas seulement récupéré la mission des "Pièces jaunes" mais, comme Bernadette Chirac au moment des campagnes électorales, elle est pour le président en politique un "supplément dame".