Publicité
Publicité

Condamné, le ministre des PME Alain Griset démissionne du gouvernement

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Condamné à six mois de prison avec sursis et à une peine d'inéligibilité de trois ans, également avec sursis ce mercredi, pour une "déclaration incomplète ou mensongère" de son patrimoine, le ministre des Petites et moyennes entreprises Alain Griset annonce qu'il démissionne du gouvernement.

Le ministre délégué aux PME Alain Griset a démissionné mercredi du gouvernement après avoir été condamné à six mois de prison avec sursis pour "déclaration incomplète ou mensongère" de son patrimoine. "Alain Griset a donc remis sa démission en tant que membre du gouvernement au président de la République et au Premier ministre", selon le texte communiqué diffusé par Bercy.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Entré au gouvernement après un premier remaniement ministériel

Ancien président de l'Union des entreprises de proximité (U2P), la troisième organisation patronale française, le ministre délégué aux PME était entré au gouvernement en juillet 2020, après la première vague d'épidémie de Covid-19 , à la faveur d'un remaniement ministériel qui a accordé au ministre de l'Economie Bruno Le Maire des compétences élargies à Bercy. Avant de devenir ministre, Alain Griset avait exercé pendant plus de 30 ans la profession de chauffeur de taxi.

Aujourd'hui âgé de 68 ans, il avait déjà arpenté les couloirs du ministère de l'Economie après avoir été élu à la tête de l'U2P en 2017 pour négocier au nom des artisans et professions libérales. Au gouvernement, il a notamment défendu un projet de loi pour une meilleure protection du patrimoine des indépendants, qui doit être examiné en début d'année par l'Assemblée, et travaillé à la préparation des Assises du commerce qui se sont ouvertes la semaine dernière.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Mais ses ennuis judiciaires ont commencé en novembre 2020, cinq mois après sa nomination, lorsque deux enquêtes ont été ouvertes contre lui à Paris et Lille, la Haute autorité pour la transparence de la ville publique (HATVP) le soupçonnant "d'abus de confiance".

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...
Recevoir la newsletter politique
Plus d'articles à découvrir