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Conseil constitutionnel : pourquoi Les Républicains comptent bien, eux aussi, s'opposer à la candidature de Richard Ferrand ?

Alexis Delafontaine . 1 min

La candidature de Richard Ferrand pour prendre la tête du Conseil constitutionnel va-t-elle tomber à l'eau ? Le candidat proposé par Emmanuel Macron ne convainc pas ni la gauche, ni le Rassemblement national. Et les Républicains expriment eux aussi leur opposition à cette nomination.

La proposition d'Emmanuel Macron de nommer Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel agace la droite républicaine. Mercredi prochain, les députés et sénateurs des commissions des lois doivent voter pour ou contre ce choix du président de la République. Si 60% d'entre eux s'y opposent, la candidature de Richard Ferrand sera rejetée. La gauche et le RN ont déjà annoncé leur intention de dire non et Les Républicains comptent faire de même.

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Les cadres des Républicains affichent leur opposition

Le premier à s'y opposer : Laurent Wauquiez, le patron des députés Les Républicains à l'Assemblée nationale. Ce dernier estime que le profil de Richard Ferrand pose problème. En cause: sa proximité et sa loyauté vis-à-vis d'Emmanuel Macron

Si Richard Ferrand vient du Parti socialiste, "il a été l'un des principaux visages du macronisme et ses futures décisions au Conseil constitutionnel seront donc politiques", explique Laurent Wauquiez. La droite sénatoriale, encore sous l'influence de son ancien président Bruno Retailleau, reste également réticente à la nomination de Richard Ferrand. 

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Des votes qui feront tout basculer

"Dans cette course à la présidence du parti, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau jouent à la surenchère anti-Emmanuel Macron et donc anti-Richard Ferrand", analyse un élu des Républicains. Et la menace de LR est très sérieuse, d'autant que la gauche et le Rassemblement national vont voter contre cette candidature. Les voix de la droite feront donc basculer le vote.

Alors, pour tenter de sauver la candidature de Richard Ferrand, le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola, s'est lancé dans un marathon d'appels téléphoniques aux députés et aux sénateurs pour les convaincre de le soutenir.