Le député des Yvelines Henri Guaino a expliqué vendredi dans la Matinale d'Europe 1 qu'il avait parrainé Michèle Alliot-Marie dans l'élection du président du conseil national des Républicains, "parce que son histoire se confond en partie avec la mienne, celle de la famille gaulliste", selon ses termes. L'ex-ministre de la Défense et l'ancien ministre de l'Education nationale Luc Chatel s'affronteront samedi pour prendre la présidence du parlement du parti. Le ou la vainqueur succédera à Jean-Pierre Raffarin, qui ne se représente pas.
Opposition au principe des primaires. Henri Guaino, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy quand il était président, a rappelé son opposition au principe des primaires pour désigner un candidat à l'élection présidentielle. "C’est au peuple de trancher. On a décidé d’enfermer chaque candidat dans son camp", s'est-il agacé. La tenue d'une primaire étant déjà décidée, il a dit qu'il s'y conformerait. Il avait utilisé les mêmes arguments en avril 2013, expliquant que le principe des primaires "est contraire à l'esprit de la Ve République". Peu après avoir taclé le nouveau "gouvernement 'casting'", "contraire à la dignité politique" selon lui, Henri Guaino a continué à s'indigner des jeux politiques actuels. "'J’allume' une certaine façon de faire de la politique et j’aimerais que ma famille politique montre l’exemple."