La Convention citoyenne sur le climat a rendu ses propositions. Parmi elles : la mise en place d’un référendum visant à introduire la lutte contre le changement climatique dans la Constitution et à créer un crime d'écocide. Les participants appellent le gouvernement à prendre "ses responsabilités". De son côté, Emmanuel Macron pencherait pour un référendum.
Le chef de l’Etat avait promis "des décisions fortes" et de reprendre "sans filtre" les conclusions de la Convention citoyenne. À l’arrivée : 149 propositions, et pour Emmanuel Macron, l’obligation de faire de ce rapport un objet politique. La méthode est en discussion. Le président avait esquissé trois solutions : des règlements directement pris par le gouvernement, des lois après débats au Parlement, ou un référendum.
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Un référendum qui ne soit pas un vote "pour ou contre Macron"
C’est cette dernière option qui plait actuellement au sommet de l’Etat. "Elle peut permettre de reprendre la main", veut croire une ministre. Mais l’idée d’un QCM, parfois évoquée, fait débat. Elle permettrait, certes, de confronter les Français à différents choix parfois complexes de l’écologie, sans risquer un vote "pour ou contre Macron".
Toutefois, les constitutionnalistes ne semblent pas d’accord sur la régularité d’un tel scrutin. "Un QCM c’est pas très gaullien", s’amuse un proche du président. Quoi qu’il en soit, Emmanuel Macron recevra lundi prochain les 150 participants de la Convention citoyenne, et annoncera à cette occasion "ses premières réponses", glisse l’Elysée.
Le chef de l’état sait que son bilan en matière d’écologie est souvent jugé trop faible, lui qui a promis de "se réinventer" pourrait profiter de cette occasion pour prendre un virage écologique avant de remanier son gouvernement, notamment autour de cet enjeu.