Pour Corinne Lhaïk, le couple Macron se distingue de tous les couples présidentiels précédents par son lien infaillible. La journaliste suit Emmanuel Macron depuis 2011, avant même qu'il ne rejoigne François Hollande dans la campagne présidentielles. Invitée de Ça fait du bien, elle raconte le couple présidentiel, qui est l'un des sujets de son livre Président cambrioleur, pour lequel elle a interrogé de nombreux proches d'Emmanuel Macron, dont Brigitte Macron, ainsi que le président lui-même.
Corinne Lhaïk a ainsi été marquée par ces entretiens, et notamment celui où elle a interrogé Emmanuel et Brigitte Macron ensemble. "Je les ai vus interagir. Ce qui fascine, c'est la solidité du couple", explique la journaliste. "Les couples qui tiennent comme ça, après 25 ans, je pense que c'est assez rare."
"Quand ils sont pas ensemble, ils s'envoient des textos en permanence"
La journaliste entre dans le détail de la dynamique du couple présidentiel. Pour elle, le président a besoin de sa femme. "Il est en permanence en train de rechercher son approbation sur tous les sujets qui ne relèvent pas de la politique stricto sensu. Il ne lui demande pas évidemment son avis sur la politique européenne", précise-t-elle. "Mais sur tous les sujets qui relèvent un peu du personnel et de l'intime, il se tourne vers elle."
De son côté, Brigitte Macron serait "dans l'admiration totale" de son mari, qu'elle ne ménagerait pas pour autant. "Elle le critique et on sent que tout cela fonctionne très bien", observe Corinne Lhaïk. Elle les qualifie même de "couple très fusionnel". "Ils ne peuvent pas se passer l'un de l'autre" ajoute-t-elle. "Ils sont tout le temps ensemble et quand ils sont pas ensemble à l'Elysée, ils s'envoient des textos en permanence."
Selon l'autrice de Président cambrioleur, cette dynamique tient aussi de l'attitude du président à l'attention des femmes. "Il ne regarde pas les jambes des autres femmes... ni le reste. Il ne regarde pas les femmes comme un assemblage de pièces détachées. C'est rarissime", analyse-t-elle. Ce qui le distingue en effet de facto d'anciens présidents de la République.