Emmanuel Macron a préconisé mercredi soir "deux à trois jours de télétravail par semaine" dans les entreprises où cela est possible, pour "réduire un peu la pression collective". "Il faut que ce soit aussi négocié dans les branches et au plus près dans l'entreprise", a souligné le chef de l'Etat lors d'une interview télévisée, tout en relevant qu'on "a besoin d'échanger avec les collègues de travail".
Pas d'obligation
Louant le télétravail lorsqu'il est utilisé "intelligemment", qu'il est "flexible" et "presque individualisé", Emmanuel Macron pointe que cette pratique peut "isoler les gens" si elle est généralisée. "Je vais être un peu direct : quand on a une résidence secondaire tout à fait sympathique et qu'on télétravaille, c'est chouette. Quand on a un appartement, que les enfants sont à la maison, qu'on a de la promiscuité, ça devient vite très dur", a déclaré le chef de l'État.
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Prônant le bon sens, Emmanuel Macron a ne veut donc pas qu'une obligation générale et nationale soit édictée, comme pendant le confinement, car "on a besoin que les entreprises fonctionnent, que les services publics soient ouverts, que les profs soient en classe".